Pour Christophe Porquier, le canal Seine-Nord va concurrencer le rail, pas la route
« Relié aux grands ports européens, le canal serait avant tout un axe de pénétration pour les marchandises volumineuses et lentes. De facto, il ne concurrence pas la route, sa flexibilité et le flux tendu, mais le rail, alors même que le fret ferroviaire est déjà mal en point », souligne Christophe Porquier dans une tribune sur le canal Seine-Nord parue sur le forum Novo-Ideo. Pour le vice-président du conseil régional de Picardie à l’écodéveloppement, énergie-climat, « tout laisse penser que l’investissement initial devrait dépasser cinq milliards d’euros. D’autant plus que le gouvernement s’est engagé à assumer financièrement le risque financier lié au trafic. En clair, si le canal est un bide, le contribuable paiera sa rente à Vinci ou Bouygues ».