Fabienne Keller s’inquiète des « engagements non durables » du gouvernement
« Au lendemain de la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20, l’heure est à l’interrogation sur l’avenir de la place accordée par l’actuel gouvernement à l’écologie », estime la sénatrice (UMP) du Bas-Rhin dans un communiqué. Faisant référence aux permis Shell en Guyane et à l’éviction de Nicole Bricq, elle ajoute : « Les lobbies semblent prendre le pas sur le gouvernement et sur l’écologie. » Fabienne Keller note que « le ministère occupe le dixième rang dans l’ordre protocolaire du gouvernement Ayrault II » et regrette Nicolas Sarkozy, « qui avait fait de l’écologie un des enjeux prioritaires du début de son quinquennat. (…) Le Grenelle de l’environnement a permis à des millions de Français d’adopter des réflexes écologiques au quotidien », estime enfin la déléguée générale adjointe de l’UMP. « Avec l’arrivée du PS et d’EELV au gouvernement, l’écologie sera passée au dixième rang des préoccupations gouvernementales et sous contrôle des groupes industriels : triste symbole. » Avant de conclure : « Décidément, ces engagements de François Hollande ne sont pas durables. »