Frédéric Cuvillier souhaite des fonds européens pour la LGV Bordeaux - Toulouse
Le ministre délégué aux Transports a évoqué fin août la recherche de fonds européens pour financer de grands projets ferroviaires en suspens comme la ligne à grande vitesse Bordeaux – Toulouse, sans prendre d’engagement quant à leur réalisation. Frédéric Cuvillier, en visite dans le Tarn à l’occasion de la dernière soudure du chantier du plan rail en Midi-Pyrénées, a rappelé les contraintes budgétaires de l’Etat et la nécessité de hiérarchiser les projets, après la mise en garde du ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, en juillet. Sans dénier le caractère « indispensable » de ces grands projets, le ministre a ajouté : « Après, la question est (celle) de la faisabilité, de la soutenabilité. » Or le financement de Bordeaux – Toulouse n’est pas bouclé, a-t-il souligné. « Il faut que l’Etat ait la capacité d’assumer le financement de toutes ces infrastructures. Donc, nous sommes dans une démarche à la fois de réalité financière et d’essayer de faire en sorte – c’est vraiment une mobilisation majeure – d’obtenir des financements européens complémentaires », a-t-il précisé.
Frédéric Cuvillier s’est gardé de s’engager sur un premier coup de pioche en 2017, comme prévu jusqu’alors. Bordeaux – Toulouse prolongerait la future ligne à grande vitesse Tours – Bordeaux et les collectivités de Midi-Pyrénées ont accepté de payer pour Tours – Bordeaux uniquement pour que la ligne soit ensuite prolongée vers Toulouse, qui se trouverait ainsi à un peu plus de trois heures de Paris, contre cinq heures vingt aujourd’hui.