« En renonçant à un réseau homogène de grande capacité au profit d’une succession de tronçons aux dimensionnements réduits, le gouvernement abandonne la vision initiale du projet pour un Grand Paris au rabais. » La présidente du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France a accueilli les annonces « avec déception et inquiétude ». « Malgré l’engagement de réaliser les 72 gares et les 200 km de réseau, la grande couronne, oubliée de la “Métropole de Paris”, est de nouveau le parent pauvre du gouvernement », estime Valérie Pécresse. Le choix de solutions plus légères « pour près d’un tiers du réseau » a pour conséquence « des temps de parcours plus longs pour les Franciliens les plus éloignés de Paris ». Inquiétude ? « Après dix mois de tergiversations, le Premier ministre n’a toujours pas proposé de plan de financement crédible », critique-t-elle. « Qui peut croire qu’une hausse de la taxe sur les bureaux et des amendes de circulation permettra de récolter les 6,5 milliards d’euros de ressources nouvelles nécessaires ? »