Poutine prendra-t-il les commandes du TGV ?
Viendra ? Viendra pas ? Vladimir Poutine devait venir en visite en France au printemps. Mais tout est désormais suspendu à l’évolution de la… crise ukrainienne. La SNCF espérait jusqu’à présent profiter de la visite pour placer le président russe aux commandes d’un TGV. L’opération de relation publique serait la bienvenue dans la perspective de Moscou – Kazan. Ce projet de LGV a supplanté Moscou – Saint-Pétersbourg dans l’ordre des priorités russes. C'est en avril, nous dit Sophie Boissard, directrice générale déléguée Stratégie et Développement de la SNCF, que les autorités russes pourraient prendre « l’équivalent de notre DUP pour l’ensemble de la ligne » et décider, peut-être, de la réalisation d’un premier tronçon de 200 km en financement public. Le reste d’une LGV longue de 700 km en tout devrait être découpé en trois tronçons, chacun d’eux étant confié à un concessionnaire.
L’arbre de la grande vitesse ne doit pas cacher la forêt ferroviaire. Une éventuelle visite officielle ne doit pas occulter non plus un déplacement professionnel prévu de longue date : du 23 au 25 avril, la Fédération des industries ferroviaires (FIF) reçoit le premier vice-président des chemins de fer russes (RZD), Valentin Gapanovich, à la tête d’une délégation de 48 entreprises. Rendez-vous fixé dans la droite ligne d’un protocole de coopération signé à Moscou en septembre 2013 entre la FIF et son homologue russe, OPZhT. « A Moscou avaient été posées les prémisses de la coopération, la deuxième rencontr
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