Les industriels européens du ferroviaire préparent la riposte à l'offensive japonaise
Les Japonais veulent conclure au plus vite un accord de libre-échange avec l’Union européenne, tout en négociant un accord semblable avec les Etats-Unis. Leur marché national étant assez terne, ils cherchent ailleurs des relais de croissance. Principal secteur visé : l’automobile. Le ferroviaire n’est pas le volet principal, mais il compte, et l’on voit des signes qui ne trompent pas. D’une part, le transfert au Royaume-Uni du siège de la division ferroviaire d’Hitachi. D’autre part, l’ouverture de bureaux de JR East à Paris, Londres, Bruxelles. JR East, exploitant remarquable en termes de densité de trafic et de ponctualité, pourrait bien suivre le chemin de MTR, l’exploitant du métro de Hongkong, désormais présent sur les marchés européens. On attend JR East sur des franchises ferroviaires mais aussi sur la grande vitesse, en open access. Et, dit un proche du dossier, s’ils se lancent dans l’exploitation de services ferroviaires « c
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