Alliance allemande : le précédent d'Outreau Technologies
Le décret Montebourg sur les investissements étrangers a pour premier objectif Alstom. Mais dans des activités comme l’énergie ou le ferroviaire, il n’y a pas que les très grands groupes qui comptent et qu’il faut protéger de « prédateurs ». Certains combats ont lieu en toute discrétion. Ce fut le cas peu connu d’Outreau Technologies. Taihai, un groupe chinois avait quasiment bouclé – à 99 % disait-on – l’acquisition de Manoir Industries, que voulait céder le fonds de pension américain Sun. Parmi les sociétés du groupe Manoir, Outreau Technologies, usine de 230 personnes, grand leader des cœurs d’aiguille en manganèse. La vente n’a pas eu lieu, du fait, dit-on, d’une mobilisation discrète et efficace du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, attentif au sort d’une entreprise du Boulonnais, et du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Il s’agissait de maintenir en Europe un savoir-faire peu connu, très spécifique, et considéré comme stratégique pour le ferroviaire. C’est finalement le franco-allemand Vossloh-Cogif
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