"Nous regrettons que l'ouverture du marché ne fasse pas partie de la réforme ferroviaire"
David Martin, le PDG d'Arriva, filiale de la Deutsche Bahn, milite depuis plusieurs mois pour… l'ouverture du marché ferroviaire français à la concurrence. Dans une interview accordée à Ville, Rail & Transports, il explique ce qu'il propose aux autorités organisatrices des transports pour améliorer l'organisation du secteur.
Ville, Rail & Transports. Quels messages souhaitez-vous faire passer aux parlementaires français qui sont en train d’examiner le projet de réforme ?
David Martin. Nous sommes une entreprise de transport de voyageurs qui exploite des services de bus, de trains, de tramways, d’autocars et de bateaux bus dans 14 pays d’Europe. Nous avons déjà montré au cours des dernières années que nous étions en mesure de fournir un meilleur service au même coût ou à un prix inférieur. En France, selon nous, la réforme ferroviaire doit offrir, tout particulièrement aux régions, la possibilité de tester, face à la SNCF, l’offre des opérateurs concurrents.
Cela permettra aux autorités organisatrices de transports de déterminer dans quels cas l’on obtient la meilleure qualité, la plus grande ponctualité ou fiabilité lors de l’exploitation de trains en délégation de service public ; bref, tout ce qui assure un meilleur retour d’investissement pour le contribuable. De nombreuses études sur les expériences en cours, dont certaines réalisées par la Commission européenne, montrent qu’il est possible d’économiser de 25 à 30% sur les coûts pour le même service, ou bien d’obtenir, à coût égal, plus de services de qualité bien supérieure.
Cette possibilité d’ouvert
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