Pourquoi Croissance Rail n'a toujours pas réussi à investir dans la filière ferroviaire
Plus d'un an après sa création, le fonds destiné à soutenir… la filière ferroviaire industrielle, baptisé Croissance Rail, n'a toujours pas réussi à signer son premier contrat. Ce fonds, dont l'objectif est d'identifier les PME les plus performantes dans cette filière pour les aider à se développer, peine à convaincre les patrons de ces entreprises à le suivre. 150 PME susceptibles de bénéficier de son coup de pouce ont pourtant été recensées. Majoritairement dans le domaine du matériel, mais aussi dans le secteur des infrastructures, des services ou des systèmes.
Croissance Rail dispose pourtant de 40 millions d'euros prêts à être investis. Mais pour l'heure, les fonds restent dans la caisse. Cela peut paraître incroyable tant la filière semble avoir besoin de se restructurer. Mais cela n'étonne finalement pas grand monde dans la profession. On connaît la faiblesse du tissu industriel français, moins, dense, moins stable, que le tissu allemand. Le grand souci en France, c’est de faire émerger des entreprises de taille intermédiaire. Il y a bien Faiveley, le franco-allemand Vossloh-Cogifer, etc. En tout une dizaine d’entreprises seulement dépassent la centaine de millions de CA rappelait lors d’une récent colloque Jean-Pierre Audoux, le dél&
L'article complet ( 622 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !