Chine. Keolis se renforce à Wuhan, la RATP s'implante à Chengdu
Le 3 novembre, à Lille, Martine Aubry, en tant que représentante spéciale du ministère des Affaires étrangères pour le partenariat avec la Chine…
, a signé avec Wang Xiangxi, secrétaire général du gouvernement de la province du Hubei et Lu Shaye, vice-maire de Wuhan, un accord pour la création d’une ville durable de 100 000 habitants dans la capitale du Hubei. L’ensemble des compétences mobilisées pour la création d’une telle ville comporte le logement, le traitement des eaux, l’urbanisme, et passe par les transports.
C’est dans ce cadre que rentre la lettre d’intention, de type MOU, (Memorandum of Understanding), signée, le 3 novembre à Lille aussi, par Keolis avec la province du Hubei concernant les trains de banlieue du Grand Wuhan. Les Chinois veulent créer un réseau régional ferroviaire à grande vitesse reliant la ville centre à huit villes satellites, l’ensemble de la conurbation comptant 30 millions d’habitants. Le réseau comptera six lignes dont certaines longues de 80 km. Wuhan est particulièrement intéressée par l’expérience de Keolis et de sa desserte à grande vitesse (225 km/h) de la lointaine banlieue de Londres, dans le cadre de la franchise Southeastern, exploitée en groupement avec Go-Ahead. Mais l’expérience de Keolis en zone urbaine plus ou moins dense (Etats-Unis, avec Washington et maintenant Boston, Pays-Bas, Allemagne,) est précieuse aussi pour les Chinois. Pour autant, il n’est pas question que Keolis se substitue à l’opérateur historique chinois. Comme le précise Bernard Tabary, directeur exécutif groupe International de Keolis, « en Chine, la compétence sur le rail régional a été transférée aux provinces
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