Frédéric Saint-Geours au conseil de surveillance de la SNCF
01 Déc 2014
Mis à jour le 23 mai 2017
C'est le président de l'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) qui a été désigné… par le gouvernement à la tête du conseil de surveillance de la future SNCF issue de la loi du 4 août dernier, selon le Journal Officiel du 30 novembre.
Lors de la préparation du texte de loi ferroviaire, on évoquait la possibilité qu'un élu occupe ce poste. Cette option a été finalement écartée. Le futur président du conseil de surveillance, ancien directeur général des marques du groupe PSA Peugeot Citroën, vient du monde industriel. Ce qui est sans doute de nature à rassurer les dirigeants du groupe public confrontés à un contexte économique difficile.
"Certains syndicats pourront considérer que St-Geours a tout pour déplaire : patron de la sulfureuse UIMM, membre éminent du MEDEF, ancien membre de cabinets ministériels proches de l'actuel pouvoir, néophyte ferroviaire…
sauf que sa mission, à la tête du Conseil de Surveillance de la nouvelle SNCF, résidera essentiellement dans le traitement des litiges entre les EPIC qui composent la nouvelle SNCF. C'est sur ce point et lui seul que ce dirigeant devra faire ses preuves, en gardant à l'esprit l'intérêt de la nouvelle SNCF, de son personnel, de ses clients, et du service public", commente Bernard Aubin, secrétaire général du syndicat First.
Frédéric Saint-Geours aura effectivement principalement le rôle de trancher en cas de différend entre les deux membres du directoire, donc entre Guillaume Pepy et Jacques Rapoport, respectivement président de SNCF Mobilités et SNCF Réseau.
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