Après l'arrêt total du RER A, le droit de retrait en question
Aussitôt après l’arrêt total du RER A, le 29 janvier, suite à l’agression d’un conducteur
le droit de retrait invoqué par les conducteurs de la ligne ayant cessé le travail sans préavis a été rapidement mis en question. Dans l’après-midi même, la Fnaut Ile-de-France demandait que le « droit de retrait soit mieux encadré ». Plus tard, sur BFMTV, Valérie Pécresse, chef de l’opposition UMP au Conseil régional, protestait : « Si aujourd'hui on utilise le droit de retrait à la place du droit de grève, et donc que l'on se passe de préavis, que l'on ne prévient personne, que l'on n'informe pas les voyageurs, que l'on ne met pas en place le service minimum (…), cela provoque une paralysie totalement insupportable pour l'ensemble des voyageurs. » En revanche Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, répliquait: « Je suis Charlie, et je suis aussi chauffeur de la RATP. Et je ne veux pas que l'on m'empêche de pouvoir me rétracter, arrêter de bosser, si ma vie est en danger. "
Dès le matin du 29 janvier, on avait pu remarquer une tonalité bien différente entre responsables. Jean-Paul Huchon exprimait très vite sa « solidarité envers ce conducteur m
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