Les trois défis d'Elisabeth Borne
Une feuille de route que n'aurait pas reniée Pierre Mongin, son prédécesseur à la présidence de la RATP. C'est l'impression qui reste après … l'audition d’une heure le 12 mai d'Elisabeth Borne devant la commission du Développement durable de l’Assemblée nationale. « La RATP est en bonne santé », reconnaît-elle. Le groupe est aujourd’hui le 5e acteur mondial des transports publics, présents sur tous les modes. Elle assure qu’elle saura préparer l’entreprise à la concurrence, améliorer sa productivité, généraliser les bus électriques, et s’affirme confiante dans le gain des futurs appels d’offres pour l’exploitation du métro automatique du Grand Paris Express.
Un discours de 20 minutes, ponctué de nombreux « si vous m’accordez votre confiance », suivi d’une dizaine de questions pour la bientôt ex-directrice de cabinet de la ministre de l’Ecologie, qui doit maintenant être nommée officiellement en Conseil des ministres avant sa prise de fonctions le 20 mai. Le lendemain, Elisabeth Borne était en effet auditionnée par le Sénat et les deux chambres ont ensuite voté favorablement pour sa nomination. Cette X-Ponts, qui vient de fêter ses 54 ans, a derrière elle une longue carrière de haut-fonctionnaire et de conseillère auprès de responsables de gauche, de la mairie de Paris à Matignon. Elle a aussi été directrice de la Stratégie et membre du comité exécutif de la SNCF, puis préfète de la région Poitou-Charentes sous la présidence de Ségolène Royal.
Après avoir brossé un panégyrique de l’entreprise de 55 000 salariés – qui « respecte sa trajectoire financière » ; sait mobiliser « les différ
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