Pollution en Ile-de-France : un peu mieux… grâce au ciel
« En progrès mais peut mieux faire. » C’est un peu ce qu’on a envie de dire à la lecture du bilan Airparif 2014 de la qualité de l’air
en Ile-de-France. Certes, il y a une amélioration. Mais, première déception, sa cause est extérieure aux mesures prises pour tenter de rendre l’air un peu plus respirable et autres décisions politiques, puisque c’est… la météo ! « Grâce à une année chaude et à un été pluvieux, les émissions sont moindres et les conditions de dispersion favorables, relate Frédéric Bouvier, directeur d’Airparif depuis février dernier. Le chauffage a notamment émis 15 % de particules en moins durant l’hiver. » Les nuages, la fraîcheur, et la pluie estivaux ont pour leur part induit des niveaux de pollution chronique moindre qu’à l’été 2013.
Deuxième motif d’insatisfaction : l’amélioration, toute relative, est jugée « insuffisante » par l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air francilien. « Les niveaux de pollution de fond ont tendance à baisser à l’échelle de la région sur 14 ans, mais ils stagnent sur trois ans », constate le directeur. De plus, « cinq polluants posent toujours problème à des degrés divers et ne respectent pas les réglementations »
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