TET : union sacrée derrière Alstom
Dans le rapport sur l’avenir des TET, Philippe Duron envisage la possibilité d’un appel d’offres, et donc d’un nouveau matériel. Que n’a-t-il pas écrit ! Rappelons que, si l’on veut renouveler le parc TET, deux solutions sont envisagées. Soit les contrats-cadres passés pour les TER avec Alstom d’un côté, Bombardier de l’autre, au motif que des versions spécifiques de ces trains régionaux peuvent très bien assurer du transport interrégional. Soit le recours à un matériel d’un nouveau type, et il faut alors passer un nouvel appel d’offres. Partisans naturels de la première solution : Alstom et Bombardier. En faveur de la seconde, tout aussi naturellement, CAF, Siemens et pourquoi pas d’autres outsiders. Les deux solutions ne sont d’ailleurs pas exclusives. Mais les esprits sont échaudés et la seule évocation de la possibilité d’un nouveau train a valu au député du Calvados une volée de bois vert. « Quoi ? », s’est aussitôt indigné Jacques Auxiette, réagissant au rapport Duron. « Il n'est pas acceptable que la commission Duron propose le lancement d'un appel d’offres pour le renouvellement du parc de trains Intercités alors que des contrats pour le renouvellement du matériel roulant existent entre la SNCF et les industriels. Je considère que le contrat-cadre existant doit être utilisé par l'Etat car il présente des indéniables avantages de coûts et de délais. »
Il n’a pas été le seul à s’exprimer ainsi. Inquiets de l’avenir des sites industriels Alstom, onze sénateurs, dont Fabienne Keller et Jean-Marie Bockel, ont écrit le 17 juin une lettre à Emmanuel Macron. Ils y expriment leur « inquiétude concernant les sites Alstom Transport d'Ornans dans le Doubs, du Creusot en Saône-et-Loire, d
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