Intercités : la grande peur d'un appel d'offres
Rendez-vous le 18 février a répondu Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat aux Transports, au député Les Républicains Frédéric Reiss. Le député du Bas-Rhin s'inquiétait dans une question posée le 20 janvier au gouvernement de futures commandes de nouveaux trains Intercités.
Le 18 février, donc, le gouvernement devrait présenter une nouvelle feuille de route pour les TET. A cette occasion, Emmanuel Macron et Alain Vidalies devraient trancher entre deux options : l'utilisation des contrats-cadres TER ou un nouvel appel d'offres. Voire combiner les deux. Alain Vidalies a rappelé dans sa réponse à Frédéric Reiss les difficultés juridiques que pourrait poser le recours aux contrats-cadres Régiolis (Alstom) et Regio 2N (Bombardier) pour un matériel nouveau, aux caractéristiques différentes d'un TER, notamment en termes de vitesse. Question en cours d'examen à la DGITM, la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer, du ministère du Développement durable.
En fait, selon un article du Figaro paru le 20 janvier au soir, le ministre aurait d'ores et déjà tranché. Et le gouvernement s'apprêterait à lancer un appel d'offres.
« Si cette information était confirmée, ce ne serait pas une bonne nouvelle », dit à VR&T Jacques Beltran, directeur Commercial France d'Alstom. Qui plus est, il juge « fausse » l'estimation rapportée par Le Figaro, selon laquelle le décalage entre une levée d'options et une nouvelle commande serait de 18 mois seulement. Selon lui, « la conception d'un nouveau train prendra au moins trois ou quatre ans de plus. Il faut en effet, rappelle-t-il, tenir compte d'abord du délai de définition du besoin par SNCF, de r&ea
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