LGV SEA : VR&T dévoile les dessertes qui fâchent
Sur les 342 km de la ligne Sud Europe Atlantique, la superstructure s'achève. Les rails sont posés sur tout le linéaire, la signalisation en cours de mise en œuvre, la caténaire se déroule et les 140 km de la section centrale seront sous tension en juin. Les essais dynamiques avec une rame TGV instrumentée débuteront le mois suivant. Les délais sont tenus et l’ouverture, prévue contractuellement pour le 31 juillet 2017, est même désormais envisagée le 2 juillet. Le tout sur fond de discorde persistante sur le nombre de dessertes envisagées entre SNCF Mobilités et Lisea, la filiale de Vinci, concessionnaire de ce tronçon de ligne jusqu’en 2061. La SNCF veut les limiter aux 16,5 allers-retours quotidiens directs annoncés par le secrétaire d’Etat aux Transports car elle estime qu’elle perdra entre 150 et 200 millions d’euros annuels en raison des péages élevés prévus par Lisea. Le concessionnaire privé demande de son côté au moins 19 allers-retours en mode navette directe entre Paris et Bordeaux.
Le plan de transport prévoit certaines circulations de TGV « Jumbo », des doubles rames Duplex, capables d’emmener quelque 1 100 personnes. A cela s’ajoutent les « omnibus » desservant les villes intermédiaires comme Châtellerault, Poitiers, Angoulême, Libourne, La Rochelle, des TGV continuant au sud de Bordeaux en direction de la frontière espagnole, vers Toulouse, ou remontant pour assurer des liaiso
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