Salon Transports Publics 2016 : des (vrais) bus électriques et des véhicules autonomes
250 exposants, 10 000 participants, 58 nations représentées et une invitée d’honneur : la ville de Medellín. Ce sont quelques-unes des caractéristiques chiffrées du Salon Transports Publics 2016, le Salon européen de la mobilité, qui s’est tenu du 14 au 16 juin à Paris. Un salon qui, malgré son nom, semble avoir du mal à sortir de ses frontières, avec une présence franco-française plus que dominante. Et dont l’actualité tourne en boucle : que ce soit du point de vue des préoccupations des acteurs (finances publiques en berne, difficultés à augmenter les tarifs et à lutter contre la fraude, ce qui plombe les comptes, ou encore nécessité de gagner en productivité) et de son mode de fonctionnement (avec notamment des procédures d’appel d’offres complexes qui freinent l’arrivée de solutions légères et innovantes dans les réseaux à en croire des patrons de start-up, et qui les obligent souvent à s’allier à de grands groupes).
Pourtant, les collectivités ne sont pas si frileuses et semblent convaincues de la nécessité de rouler plus propres. Elles n’ont pas vraiment le choix puisque la loi sur la transition énergétique va les obliger à acheter 50 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement de leurs flottes à partir de 2020, puis 100 % en 2025. Mais
L'article complet ( 687 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !
Publié le 10/01/2025 - Philippe-Enrico Attal