Ville morte à Belfort, inquiétudes à Bagnères-de-Bigorre
Henri Poupart-Lafarge aurait préféré ne pas s’exprimer à Berlin sur la situation de Belfort. Mais il était presque impossible au PDG d’Alstom de ne pas dire quelques mots aux journalistes français présents à Innotrans. Notamment sur les intentions prêtées à Alstom d’avoir monté en épingle les difficultés de Belfort pour peser sur une décision imminente concernant le RER 2N NG. Démenti absolu d’Henri Poupart-Lafarge, « un peu préoccupé, un peu chagriné, qu’on puisse penser qu’Alstom joue avec de telles annonces ». Car il « n’est pas question de jouer avec l’emploi ». D’ailleurs, selon le patron d’Alstom qui tente, un peu tard, de dégonfler l’affaire, Alstom a en fait « annoncé l’ouverture d’un processus de concertation sur la fermeture ou le recentrage éventuels du site ». Dans ce cadre, ont lieu des discussions avec l’Etat pour l’avenir du site, qui se passent bien, assure Henri Poupart-Lafarge. Même si « le sujet est difficile ». Et reste très sensible, comme l’a montré ce dimanche l’opération ville morte à Belfort. Ou comme doit le montrer, mardi, le CCE d’Alstom au siège de Saint-Ouen.
Alain Vidalies
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