La Bretagne se prépare déjà à l'après-ligne à grande vitesse
L’arrivée de la ligne à grande vitesse jusqu’à Rennes en juillet prochain ne sera qu’une étape avant la réalisation de nouveaux projets ferroviaires, espère-t-on en Bretagne. SNCF Réseau est en effet en train de plancher sur des scénarios visant à améliorer d’une part la ligne Rennes – Nantes, d’autre part les liaisons desservant l’ouest du territoire, c’est-à-dire vers Quimper et Brest.
Lancée en octobre dernier, la phase de concertation sur le projet « liaisons nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire (LNOBPL) vient de s’achever le 28 février. Elle a permis, selon Benoît Formstecher, le chef de la mission à SNCF Réseau, de « conforter les objectifs généraux du projet ».
Il s’agit de rapprocher encore Brest et Quimper de Paris, en faisant passer le trajet vers la capitale, pour chacune d’elles, à trois heures. Dès juillet, avec l’arrivée de la LGV, les deux villes gagneront déjà 40 à 45 minutes, en étant reliées au mieux en 3 heures 25 à Paris (voire 3 heures 15 avec un train le vendredi).
Autre objectif, la liaison Nantes – Rennes qui, avec 5 % de parts modales, est aujourd’hui « peu performante » face à la liaison routière, doit bénéficier d’une desserte rapide et cadencée. Des travaux de signalisation sont prévus après la mise en service du TGV, mais il faudra aller plus loin. « Nous proposons des solutions techniques qui permettent de doubler les fréquences et de faire le trajet en moins d’une heure. Selon l’ampleur des aménagements, le trajet pourra se faire en 50 minutes voire 45 minutes à des vitesses comprises entre 200 et 250 km/h grâce aux n
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