Le NFC dans les starting-blocks
Il n’y a jamais eu de campagne de promotion du NFC, cette technologie de sans-contact mobile (Near Field Communication) dont le principal support est le téléphone mobile. Et pourtant sa notoriété est élevée : 45 %. C’est l’un des enseignements du baromètre Perception et intérêt pour les mobiles sans contact, réalisé par MV2 Conseil pour le Forum mobile des services mobiles sans contact (FSMSC). « 69 % des personnes interrogées se disent intéressées par les services mobiles et 72 % prêtes à changer d’appareil pour en bénéficier », souligne Edouard Duffau, directeur des études stratégiques de MV2 Group. Et si le public montre un intérêt marqué pour un bouquet de services, celui qui est toujours cité en tête des services les plus importants, c’est le transport. Ainsi 49 % de l’échantillon (999 habitants de villes de plus de 100 000 habitants) affirment leur intention d’utiliser le NFC pour les informations déplacements et l’achat de billets, 68 % estiment qu’il simplifiera les déplacements. Ceux qui prennent les transports tous les jours sont encore plus emballés : les deux tiers sont partants. « Le NFC ne laisse personne sur le bord de la route, il a un potentiel très mass market », conclut le directeur de MV2.
Fort de ce constat, les membres du FSMSC réunis à Bercy le 31 mars pour débattre de la filière NFC semblent d’accord sur la perspective d’un boom et d’une chance à saisir. « La France a un coup d’avance sur le sans-contact mobile », a ainsi lâché son président, Jean-Michel Gadrat, afin de motiver ses membres. Mais « des initiatives japonaises, anglaises et surtout américaines avec l’arrivée remarquée de Google et peut-être d’Apple ne peuvent qu’inciter à une large mobilisation. » Le géant de la Silicon Valley a en effet annoncé qu’il lancerait prochainement un pilote de paiement sans contact à San Francisco et New York, mais, souligne Jean-Michel Gadrat, « il demande l’appui des entreprises françaises ». Au Japon, l’offre complète, incluant les transports de NTT DoCoMo existe depuis 2004.
Chez nous, depuis le lancement de Citizy à Nice en 2010, le secteur cherchait un second souffle, qu’il vient de trouver avec la sélection de neuf territoires prêts à se lancer (voir encadré ci-dessous). La majorité des services susceptibles d’utiliser le NFC étant publics (transports, universités, parkings, monuments, piscines, bibliothèques, etc.), « les territoires, au travers des collectivités, ont un rôle majeur d’initiateur », poursuit le président du Forum. Autres éléments favorables : les leaders de la fabrication de mobiles mondiaux (Nokia, RIM, Samsu
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