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lock Le gouvernement reste sourd aux demandes du transport public

C’était une première dans les annales des Rencontres nationales du transport public, mais la venue du Premier ministre à Lyon la semaine dernière est finalement restée de l’ordre du symbole : au cours de son discours, le 1er octobre, Manuel Valls s’est borné à indiquer quelques grands principes : le gouvernement souhaite le développement de la part des transports publics, la priorité va aux transports du quotidien et il faut faire « avancer » le réseau de trains d’équilibre du territoire (TET) pour lequel sera engagé « dans les prochains mois le renouvellement des trains ». Et si Manuel Valls a rappelé qu’il faut se préparer à l’ouverture à la concurrence, il n’a dit ni quand, ni comment. Enfin, à propos des nouvelles compétences des régions qui doivent s’élargir aux transports interurbains et scolaires, décidées dans le cadre de la loi Notre, il a affirmé que « les régions bénéficieront de ressources nouvelles pour assurer ces nouvelles missions ». Mais sans plus de précisions alors que pour le moment les collectivités voient leurs dotations fortement diminuer.
Seule confirmation pour ne pas obérer encore plus les moyens du transport public : la diminution de l’assiette du versement transport qui s’impose désormais aux employeurs de plus de 11 salariés (9 salariés auparavant), et qui va se traduire par une diminution des recettes, sera sans effet sur le secteur puisqu’elle « sera intégralement compensée », a promis le Premier ministre.
Autant dire que les demandes de la profession, exprimées le matin même notamment par Jean-Pierre Farandou, le président de l’Union des transports publics (UTP), n'ont pas été entendues. Il y a pourtant péril en la demeure si on l’en croit. Selon le patron de Keolis, le secteur est en effet « au début d’une spirale » : l’UTP a observé que, pour la première fois depuis longtemps, l’offre kilométrique a reculé de 2,4 % sur les cinq premiers mois de l’année. Ce qui induit un tassement du trafic : alors que le trafic augmentait en moyenne de 3 % les précédentes années, c’était le cas en 2012, il est resté quasiment stable (+0,2 %) l’année dernière. « Quand il y a une baisse de l’offre, le trafic baisse, et du coup on se pose des questions sur la pertinence de l’offre. Et c’est ainsi que la spirale s’enclenche », explique Jean-Pierre Farandou, qui appelle à stopper au plus vite cette mécanique.
Le président de l’UTP a fait ses calculs. Il affirme qu’en cumulant quelques mesures, on pourrait rapidement injecter quelque deux milliards d’euros dans le système.
Premier axe de travail, les opérateurs pourraient agir sur leurs charges (achats, consommation de carburant, masse salariale…) qui représentent un total de 4,2 milliards d’euros pour l’ensemble de la profession. « Je pense qu’on peut viser une productivité de 5 % à un rythme de 1 à 1,5 % par an », estime Jean-Pierre Farandou. Cette mesure aboutirait, selon lui, à une économie de 200 millions d’euros réalisée par les opérateurs « pour abonder l’économie du système ».
La lutte contre la fraude pourrait aussi apporter de nouvelles recettes : au minimum 200 millions. Des outils plus efficaces pour assurer le recouvrement des amendes pourraient notamment y contribuer.
Les autorités organisatrices des transports ont aussi un rôle à jouer. Jean-Pierre Farandou estime qu’elles pourraient revoir la tarification (entendez en l’augmentant) pour revenir à un ratio recettes sur dépenses plus raisonnable, autour de 50 % (contre 30 % en moyenne nationale actuellement). Ce réajustement progressif permettrait de gagner 800 millions d’euros.
Par ailleurs, en favorisant la circulation des bus en site propre, la vitesse commerciale pourrait être relevée. Un bus roule en moyenne à 17 km/h quand il est dans la circulation, mais à 22 km/h quand il circule en site propre. Une telle pratique permettrait une meilleure rotation des véhicules, avec à la clé des économies (moins de bus sont nécessaires) et une productivité accrue des conducteurs. Ces améliorations pourraient se traduire par 100 à 200 millions d’euros de gains.
Se tournant vers les pouvoirs publics, Jean-Pierre Farandou réclame enfin la fin de « cette cascade de mauvaises nouvelles : TVA relevée à 10 %, VT réduit, écotaxe écartée, et baisse des dotations en général… » Et de marteler : « Il ne faut plus en rajouter. » Il estime que la hausse de la TVA a coûté 300 millions aux transports publics. D’où cette demande d’une étude d’impact avant toute nouvelle prise de décision.
Si Manuel Valls n’a rien annoncé, il a cependant confirmé une autre mauvaise nouvelle : alors que la loi prévoit la dépénalisation du stationnement qui permettra aux collectivités de gérer le produit des amendes, le gouvernement a encore une fois retardé sa mise en œuvre. Elle devait s’appliquer le 1er octobre 2016 (après avoir été prévue pour le 1er janvier prochain). Elle est désormais reculée à avril 2017. Or, toujours selon les calculs de l’UTP, elle permettrait d’injecter 400 millions d’euros dans les transports publics. Ce qui, mis bout à bout, aboutit à la somme de deux milliards d’euros évoqués par Jean-Pierre Farandou et permettrait d’aller de l’avant.
Marie-Hélène POINGT

 

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