Rezo Pouce passe à l’auto-stop 2.0
21 Sep 2017
Mis à jour le 22 septembre 2017
Rezo Pouce étend sa toile. « A l’origine, en 2010, un regroupement de communes a décidé d’organiser l’auto-stop dans des territoires peu denses et mal desservis pour offrir un moyen de déplacement à ceux qui n’en ont pas. 25 000 habitants dans une dizaine de communes étaient alors concernés. Aujourd’hui, le réseau couvre plus de 2,4 millions d’habitants dans plus de 1 100 communes », raconte Jean Alain le fondateur de Rezo Pouce.
Un développement rapide qui impose de passer d’un mode de fonctionnement « vintage », pour reprendre les termes de son fondateur, à une organisation « du XXIe siècle ». Jusqu’à présent en effet, Rezo Pouce consistait simplement à installer des arrêts, identifiés par un panneau vert montrant un pouce à l’air. L’auto-stoppeur s’y positionnait en tenant le panneau de sa destination bien visible et l’automobiliste – reconnaissable au macaron Rezo Pouce collé sur son pare-brise –, pouvait s’arrêter en toute sécurité pour l’emmener. Selon Jean Alain, dans 90 % des cas, le temps d’attente est inférieur à dix minutes.
Depuis quelques semaines, Rezo Pouce dispose d’une application. Celle-ci a été développée par Cityway, une filiale de Transdev, qui est partenaire de Rezo Pouce depuis 2015.
L’appli permet à l’auto-stoppeur de se géolocaliser et à l’automobiliste de se signaler. Le premier voit la voiture arriver sur une carte après qu’il se soit mis d’accord avec le conducteur sur son trajet. Reste encore à faire connaître cette appli pour que le nombre de ses utilisateurs atteigne la masse critique.
M.-H. P.
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