Les navettes sans chauffeur d’Easymile accélèrent
14 Nov 2017
Singapour , Toulouse , EasyMile , navette autonome , Véhicule autonome
© Easymile
Le 10 novembre de passage à Toulouse, la ministre des transports Elisabeth Borne qualifiait Easymile de « pépite française de la mobilité ». Créée en 2014, la startup basée sur l’ancien aéroport de Francazal, dans la banlieue de Toulouse, a déjà testé ses navettes électriques sans chauffeur EZ10 sur une centaine de parcours dans une vingtaine de pays (grandes entreprises, quartiers d’affaires, entre les gares d’Austerlitz et de Lyon et récemment entre un village de Bavière et sa gare située à 2 km). Prochainement, la navette autonome, capable de transporter 12 passagers à une vitesse moyenne de 15 à 20 km/h, roulera à Toulouse, entre le Palais de Justice et le quai des Savoirs où se déroulera le festival d’innovation Futurapolis du 24 et 25 novembre. Elle sera testée également en janvier 2018 à Pibrac, à l’ouest de Toulouse.
Les participations prises par Alstom et Continental en janvier et juillet 2017 permettent à Easymile de nouvelles perspectives de développement. La jeune pousse, qui a installé des bureaux à Berlin, Denver et Singapour, emploie une centaine de salariés, dont une soixantaine d’ingénieurs de recherche et développement, et compte en recruter une cinquantaine dans les mois à venir. Déjà en exploitation commerciale aux Etats-Unis (Arlington) et à Singapour, Easymile compte s’implanter dans l’espace public, en complément des transports urbains, pour le transport de bagages dans les aéroports mais aussi en milieu rural. La production du véhicule, assurée par l’usine Ligier de Vichy, fabrique 2 véhicules par semaine.
Catherine Sanson-Stern