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lock ZF invente la mobilité de nouvelle génération

Le troisième équipementier automobile de la planète l’affirme haut et fort : autobus et camions du futur rouleront à l’électricité et évolueront de manière totalement autonome. L’industriel allemand ZF, qui affiche des perspectives commerciales prometteuses, fait le point sur ses dernières innovations technologiques.

 

Deux lettres de l’alphabet peuvent grandement suffire pour composer le nom d’une marque connue et reconnue à travers le monde L’industriel ZF en apporte la démonstration la plus cinglante. Leader mondial des technologies se rapportant aux transmissions, aux châssis, ainsi qu’à la sécurité active et passive, la société basée à Friedrichshafen, sur la rive allemande du lac de Constance, appartient également au trio de tête des plus grands équipementiers automobiles de la planète. En 2017, ZF a réalisé un chiffre d’affaires de 36,4 milliards d’euros. L’entreprise emploie 146 000 collaborateurs sur 230 sites répartis dans une quarantaine de pays différents. Dans le monde des transports, les deux lettres mythiques sont pratiquement devenues synonymes de « boîte de vitesses ». A l’origine, elles furent choisies pour raison sociale comme étant les initiales des mots allemands Zahnrad (roue dentée) et Fabrik. La société Zahnradfabrik GmbH avait été fondée en 1915 en vue de fournir des pignons à engrenage pour le célèbre dirigeable Zeppelin…

Aujourd’hui, ZF reconfigure toute son action autour de la « vision zéro », au sens de la volonté de parvenir, aussi vite que possible, au « zéro émission » ainsi qu’au « zéro accident ». Son champ d’investigation scientifique se structure désormais autour des trois mots-clés anglais « see, think, act », autrement dit voir, penser et agir, qui recouvrent respectivement le développement des capteurs, celui de l’intelligence artificielle, et enfin celui, plus traditionnel pour lui, de la mécanique. Cette démarche parfaitement cohérente arrive à point nommé pour pouvoir investir le domaine, semble-t-il en plein devenir, de la conduite autonome.

Chez ZF, on a rapidement établi le constat que si les décideurs et les médias s’étaient aussitôt emballés pour ces questions aux relents de science-fiction, celles-ci demeuraient, en réalité, extraordinairement complexes. D’où la nécessité d’y mettre beaucoup d’énergie, de temps, et surtout d’argent.

2,2 milliards d’euros pour la R&D

Chaque année, l’industriel consacre ainsi plus de deux milliards d’euros pour ses seules activités de recherche et développement ! Pareille dépense serait-elle déjà aux limites de la déraison ? Sans doute pas, si l’on considère qu’à l’échelle de la planète les perspectives commerciales n’ont jamais été aussi prometteuses. L’industriel, dont le dixième des activités concerne le camion et l’autobus, note qu’en Inde, par exemple, le taux de motorisation individuelle n’atteint encore que 180 voitures pour 10 000 habitants, et que l’on y construit plus de trente kilomètres de route nouvelle chaque jour. Un peu partout dans le monde, les mégapoles ne cessent de croître et multiplier. Pour des raisons d’ordre environnemental, les motorisations hybrides ou 100 % électriques sont donc en passe de devenir l’enjeu majeur des prochaines années.

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Bien qu’apte à la conduite autonome de niveau 4, le prototype de l’e.Go Mover possède encore un poste de conduite

C’est pourquoi ZF a aussi voulu accompagner les constructeurs dans cette voie, et s’est corrélativement lancé, à son tour, dans la production de moteurs électriques pour les chaînes de traction. « Nous sommes le troisième plus gros équipementier du monde », explique Wolf-Henning Scheider, président-directeur général du groupe depuis février dernier. « Et notre stratégie est solidement arrêtée. Nous voulons migrer, de plus en plus, vers l’élaboration de systèmes complets, et nous voulons, dans le même temps, renforcer notre position sur les marchés émergents. Notre objectif n’est nullement de devenir le “numéro un“ dans le monde, mais au contraire d’être le leader mondial incontesté dans nos domaines de prédilection, et plus particulièrement aujourd’hui dans les véhicules électriques et la conduite autonome. C’est la technologie qui d’abord nous intéresse. Nous savons aussi ce que nous ne voulons absolument pas faire. Par exemple, fabriquer des batteries. A chacun son job. Enfin, ne croyez pas que le marché de l’électromobilité se situe d’abord en Chine, car l’Europe, en ce moment, pousse au moins tout autant. Cela dit, ZF a beau être leader en matière de véhicules électriques, ces derniers demeurent encore deux fois plus chers que leurs homologues en version diesel. C’est pourquoi, si les décideurs politiques les veulent vraiment, alors il faut qu’ils les subventionnent ».

Une activité en forte progression en France

Désormais, l’entreprise entend s’organiser autour de quatre axes privilégiés de développement : l’électrification de la chaîne de traction, le contrôle du châssis (pour lequel elle est la seule à pouvoir produire à la fois la suspension, la direction et le freinage), la sécurité (active et passive), et le véhicule autonome. « Nous fournissons tous les constructeurs au monde, sans aucun interdit en termes de clients », confie Thierry Métais, qui a la double casquette de président de ZF France et de vice-président en charge des Ventes pour l’ensemble du groupe. « Comme le marché de l’électromobilité est appelé à croître de manière assez forte, nous prévoyons déjà que, d’ici une dizaine d’années, notre part mondiale de marché sur ce secteur aura dépassé les 50 %. » En France, ZF dispose de six sites industriels employant environ 1 500 personnes. Un front office, installé dans le quartier d’affaires parisien de La Défense, regroupe 170 collaborateurs,

essentiellement des ingénieurs et des commerciaux, qui ont vocation à assurer la proximité nécessaire avec les clients français, dont PSA et Renault-Nissan. La moyenne d’âge des ingénieurs n’excède pas 38 ans, avec la partie la plus ventrue de la pyramide se situant autour de la trentaine. Les femmes représentent environ 35 % de l’effectif, ce qui demeure assez unique dans l’ingénierie automobile. C’est Thierry Métais qui a œuvré pour qu’il en soit ainsi. Il se félicite, au demeurant, de l’excellente ambiance de travail qui règne actuellement au sein de ses équipes. « J’ai deux objectifs, confesse volontiers le patron de ZF France. Le premier est que mes employés viennent travailler avec le sourire, et le second, qui est pour moi de l’ordre de l’obsession, que leur travail soit entièrement décloisonné, condition absolument indispensable pour réussir, comme nous le souhaitons, dans la production de systèmes. » Depuis l’arrivée de Thierry Métais en 2003, le chiffre d’affaires de ZF France a été régulièrement multiplié par deux tous les cinq ans ! Pourtant, ce n’est pas après la taille de l’entreprise que lui-même dit courir, mais après l’excellence technique. Une démarche qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de groupe aujourd’hui prônée par Wolf-Henning Sch

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