Networking au féminin dans les transports
La proportion d’hommes aux manettes dans les transports est écrasante… sauf à la RATP qui affiche une belle parité. Peu à peu, les barrières tombent. Des associations et des réseaux de femmes veulent y contribuer.
Les habitudes ont la vie dure. Les études le montrent, dans notre éducation, on continue à valoriser, côté féminin, l’attention aux autres, côté masculin, l’esprit de compétition et la mise en avant.
Lors des colloques, combien de fois n’a-t-on vu sur le plateau que des têtes masculines, souvent les mêmes d’ailleurs, qui grisonnent au fil du temps ? Ville, Rail & Transports prend sa part de critiques, lorsque notre magazine organise des tables rondes qui manquent de mixité.
Une situation qui reflète la réalité des entreprises du secteur, où les chiffres sont souvent sans appel : sur les quelque 150 000 personnes qui travaillent à la SNCF, la proportion hommes-femmes est de 80 %-20 %. Au Comex, centre névralgique de décision, on ne compte qu’une femme (Agnès Ogier tout récemment nommée) sur les 12 membres de l’Epic de tête (mais un peu plus à SNCF Mobilités et à SNCF Réseau).
Keolis ou Transdev ne font pas mieux : deux femmes seulement sur neuf membres siègent au Comex de la filiale de transport public de la SNCF, une seule sur dix au Comex de son concurrent. Dans cet univers uniformément masculin, une entreprise sort du lot : la RATP, présidée par Catherine Guillouard, affiche une
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