Les prud’hommes donnent raison au lanceur d’alerte de la SNCF
18 Avr 2019
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Mis à jour le 05 juin 2019
Le Conseil de prud’hommes de Lyon a donné raison hier à Denis Breteau, licencié fin 2018 par la SNCF. L’ex-cheminot, qui se présente comme un lanceur d’alerte, était en conflit avec l’entreprise depuis qu’il avait dénoncé, en 2010, les procédures de passation de contrats entre la SNCF et IBM (voir notre numéro de mars 2019).
Selon son cabinet d’avocats, dans l’ordonnance de référé datée du 17 avril 2019, les juges du prud’hommes constatent le statut de lanceur d’alerte du cheminot licencié le 26 décembre 2018, annulent son licenciement, ordonnent sa réintégration, condamnent la SNCF au rappel de son salaire depuis le 12 novembre 2018 (date d’effet de la mesure de radiation), ainsi qu’à verser 5 000 euros de dommages et intérêts.
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