LOM : ce que les usagers demandent pour l’Ile-de-France
28 Mai 2019
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Sans revenir sur les vœux déjà formulés par la Fnaut, les usagers de l’AUT Ile-de-France ont fait part de leurs principales demandes concernant la loi d’orientation des mobilités en discussion à l’Assemblée nationale.
L’AUT-IDF souhaite que l’Assemblée confirme le vote du Sénat en faveur de la présence permanente d’un administrateur représentant les usagers avec voix délibérative au conseil d’IDF Mobilités.
Les usagers souhaitent que l’ensemble des réseaux de bus de la région soient mis en concurrence en 2025, au lieu que les bus Optile essuient les plâtres dès 2021. A défaut, selon l’AUT « il convient d’organiser au plus vite les conditions sociales permettant les transferts de personnel et d’étaler dans le temps les appels d’offres afin d’éviter une désorganisation des services offerts aux usagers début 2021. »
Afin que les usagers subissent le moins possible les impacts non maîtrisés des énormes travaux en cours travaux, et pour responsabiliser les maîtres d’ouvrage (SNCF, RATP, SGP), l’AUT-IDF est favorable à la création d’un fonds d’indemnisation des usagers pris sur le budget de leurs projets.
Tout comme l’Association des maires d’Ile-de-France, l’AUT souhaite rendre obligatoire la compétence d’aménagement, de gestion et d’entretien des gares routières pour les intercommunalités et que leur soient donnés les moyens financiers d’exercer cette compétence.
Les projets d’infrastructures de transport du CPER en Ile-de-France (TCSP, pôles, tram-trains, etc.) accumulant les retards. l’AUT demande des économies sur le budget de la SGP (notamment par abandon de la ligne 17 et de tout ou partie de la ligne 18) et que soient affectées ces recettes aux projets du CPER.
Enfin l’AUT demande que le délai de déclaration individuelle des salariés en cas de grève soit porté à 72 heures et le délai de reprise porté à 48 heures, comme cela a été voté par le Sénat.