La Normandie a annoncé avoir réuni le 18 mars les équipes régionales de la SNCF et les services régionaux chargés de la mobilité « pour établir un plan de transport adapté à la situation de crise que traverse le pays du fait de l’épidémie de COVID-19 ».
Soucieuse de maintenir un nombre minimum de dessertes en train et en bus « afin que puissent être assurées les missions de service public », tout particulièrement celles des soignants, « ainsi que les activités essentielles à la vie du pays, en particulier l’industrie agroalimentaire, la fourniture d’eau, d’énergie et les commerces autorisés à poursuivre leur activité (magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac/presse et stations-service) », la région a décidé de ne plus faire assurer que 20 à 30 % des dessertes aujourd’hui, et environ 10 à 15 % à compter de jeudi.
Pour prendre en compte la baisse de fréquentation dans les trains, « un matériel moins capacitaire sera utilisé, plus adapté aux besoins et laissant en maintenance le matériel à grande capacité afin que la reprise habituelle du service ferroviaire puisse se faire le temps venu dans les meilleures conditions », souligne la région.
Hervé Morin, le président de la région, a également demandé à la SNCF d’étudier les modalités de remboursement des abonnés des TER normands. Sont notamment évoqués : un remboursement ou une suspension des abonnements pour la deuxième quinzaine de mars, voire pour le mois d’avril si la situation devait se prolonger.
M.-H. P.
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