Double célébration le 25 août pour la région Centre-Val de Loire, qui a fait circuler entre Orléans et Blois la première de ses 32 rames Omneo Premium commandées à Bombardier, après avoir officiellement lancé la construction du nouveau centre de maintenance d’Orléans-Québec, destiné à assurer la maintenance de ces rames.
Mises en service en février dernier par la Normandie sur ses relations vers Paris, les rames à deux niveaux Omneo Premium sont une version Intercités et apte à 200 km/h du Regio 2N de Bombardier, dont la région Centre-Val de Loire exploite déjà 14 rames en version à 160 km/h entre Paris, Chartres et Le Mans, ainsi que deux rames en version à 200 km/h avec les Pays de la Loire entre Nantes et Orléans. Au nombre de 32, les nouvelles rames sont quant à elles destinées à remplacer les trains Corail sur les relations Paris – Orléans – Tours, Paris – Bourges et Paris – Montargis – Nevers. Les Omneo Premium de la région Centre-Val de Loire se distinguent des rames « taille XL » normandes par leur livrée Rémi (appellation de l’offre unifiée de transports régionaux depuis 2019) soulignée de jaune et par leur longueur « L », moins importante (110 m).
Lors de la première circulation, les intervenants ont mis l’accent sur la participation de fournisseurs locaux dans l’équipement des rames Rémi : Faiveley Transport (Saint-Pierre des Corps et Tours) pour les portes et le contrôle à bord, Barat SAS (Saint-Aignan-sur-Cher) pour les portes cabines, Stauff SA (Vineuil) pour les intérieurs, ADC Scortec (Saint-Cyr-sur-Loire) pour les convertisseurs et Cooper Capri SAS (Nouan-le-Fuzelier) pour les composants électriques.
Relocalisation encore : c’est dans un nouveau centre de maintenance à mi-chemin entre les gares d’Orléans et des Aubrais que devrait être assurée à partir de 2022 la maintenance des nouvelles rames, en lieu et place de Saint-Pierre-des-Corps (qui est quand même dans la région), Montrouge, Trappes, Villeneuve et Masséna (Ile-de-France), Nantes (Pays de la Loire) et Nevers (Bourgogne Franche-Comté). Une première brique symbolique de ce nouveau centre orléanais a donc été posée le 25 août en présence des présidents Bonneau (pour la région) et Farandou (pour la SNCF). Et le choix du nom du centre de maintenance, Orléans-Québec, n’a rien à voir avec les origines de Bombardier !
P.L.