Suppressions de trains : pourquoi ça coince en Hauts-de-France... et ailleurs
Retards de trains, multiplication des suppressions de circulations au dernier moment et temps d’attente qui s’allongent pour les usagers… la situation de crise entre la SNCF et les Hauts-de-France, déjà en cours en 2021, s’est amplifiée ces derniers mois. Le 4 novembre, Xavier Bertrand, le patron de la région, a adressé une lettre à Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, pour exprimer sa perte de confiance dans la compagnie et dire l’exaspération des voyageurs. Trois jours plus tard, il recevait Clément Beaune, le ministre des Transports, qui indiquait avoir entendu le message et demandé à la SNCF « un plan de résorption de ces difficultés le plus rapide possible« , en accélérant les formations et les recrutements de conducteurs.
Le manque de conducteurs a en effet contraint la SNCF à supprimer des TER dans plusieurs régions, tout particulièrement en Hauts-de-France, où 136 trains sont annulés quotidiennement depuis le 24 octobre, selon le président du conseil régional Xavier Bertrand.
Pendant les vacances de la Toussaint, la SNCF a mis en place un « plan de transport adapté » (PTA), comme elle a coutume de le faire en période de congés scolaires, ce qui lui a permis de réduire le nombre de circulations de trains. Et donc d’éviter de supprimer au dernier moment un certain nombre de cir
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