Les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF appellent unitairement à une troisième journée de grève contre la réforme des retraites mardi 7 février. Toutefois, la CGT Cheminots et Sud Rail souhaitent poursuivre le mouvement le lendemain, sans la CFDT Cheminots et l’Unsa Ferroviaire qui s’en tiennent au mot d’ordre des grandes confédérations syndicales.
Une manifestation est aussi prévue samedi 11 février, par ailleurs premier week-end de chassé-croisé des vacanciers d’hiver entre zones A et B. Si l’Unsa Ferroviaire a clairement indiqué ne pas lancer d’appel à la grève ce jour-là (l’objectif est de permettre aux gens de se déplacer pour se rendre aux manifestations, explique Didier Mathis, son secrétaire général), d’autres syndicats n’avaient pas aussi nettement défini leurs positions. Cela devrait être le cas d’ici la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine, selon Erik Meyer. « On a mis en débat la possibilité de ne pas avoir un appel à la grève à la SNCF sur cette journée et d’avoir un simple appel à manifestation« , a notamment indiqué à l’AFP le secrétaire fédéral de Sud Rail.
Lors de la grève du 31 janvier, le taux de grévistes à la SNCF était en baisse, à 36,5 % contre 46,3 % lors de la première journée le 19 janvier.
Côté RATP, l’intersyndicale a appelé à la grève les 7 et 11 février. « L’élargissement du mouvement est incontestable« , assure-t-elle, même si les perturbations le 31 janvier ont été un peu moins importantes que lors de la première mobilisation le 19 janvier.