« Un grand président ». C’est l’hommage rendu le 23 mai lors d’un Club Ville Rail & Transports, par David Valence à Jean-Pierre Farandou qui a appris début mai qu’il ne serait pas reconduit à la tête du groupe SNCF.
Selon le député des Vosges, qui est l’un des élus connaissant le mieux le secteur des transports, le patron de la SNCF a rempli avec succès la mission que le gouvernement lui avait confié : apaiser le climat social de l’entreprise qui s’était dégradé lorsqu’il est arrivé aux commandes en novembre 2019. Et redresser les comptes : le groupe a engrangé 2,3 milliards d’euros de bénéfices en 2022, puis 1,3 milliard en 2023.
David Valence esquisse le portrait-robot du successeur de Jean-Pierre Farandou : il devra« savoir parler à tout l’écosystème ferroviaire et pas seulement aux cheminots ». Il devra aussi, poursuit-il « savoir gagner des arbitrages à Bercy. Et surtout avoir du temps pour pouvoir mener une politique de long terme…» Pour David Valence, la présidence de la SNCF est peut-être le poste de dirigeant « le plus difficile » en France.
MH P
Il y a 5 mois - Marie-hélène Poingt
Il y a 5 mois - Marie-hélène Poingt