Le 26 juillet au matin, la SNCF annonçait des travaux jusqu’à la fin du week-end pour remettre en circulation les trains sur les trois LGV (Est, Nord et Atlantique) touchés par des actes de sabotages autour de 4 heures du matin. Et invitait les voyageurs à reporter leurs voyages. Mais très rapidement, elle annonçait le maintien de quelques trains (utilisant les voies classiques), puis un nouveau plan de transport permettant dès le lendemain matin 6h30, une situation normale sur la LGV Est. Et sept trains sur dix en moyenne (circulant avec des retards de une à deux heures) sur les axes Nord, Bretagne, Sud-Ouest,
Dès le 28 juillet matin, les travaux de réparation étaient totalement terminés sur toutes les lignes à grande vitesse concernées. Les phases de tests ayant été concluantes, les lignes pouvaient être exploitées normalement et permettre dès aujourd’hui la reprise quasi normale des circulations sur l’axe Atlantique et de trois TGV sur quatre sur l’axe Nord (sans allongement du temps de parcours). « Dès lundi matin, il n’y aura plus aucune perturbation« , affirme la compagnie.
Une véritable prouesse réalisée par les milliers de cheminots mobilisés jour et nuit (souvent dans des conditions difficiles, sous la pluie) pour réparer au plus vite les dégâts considérables, rebâtir des plans de transports, informer et orienter les voyageurs.
Dans le cadre de sa préparation aux JO, la SNCF avait envisagé des plans alternatifs en cas d’aléas. Dont la possibilité de sabotages sur les voies. Mais sans doute pas de cette ampleur.
Reste que du fait de la mobilisation exceptionnelle des cheminots durant les JO (et du report de leurs congés à une date ultérieure), tout le monde était sur le pont : les équipes, dédoublées, permettent une grande réactivité et beaucoup d’efficacité. Quand les moyens sont là, l’organisation de la SNCF peut s’apparenter à une machine de guerre!
La SNCF annonce aussi une surveillance renforcée du réseau grâce à des moyens terrestres et aériens, en coordination avec les forces de l’ordre. « Un millier d’agents de la maintenance sont ainsi mobilisés pour surveiller le réseau dans le cadre de leurs tournées. Une quarantaine d’équipes de la sureté ferroviaire et une cinquantaine de drones surveillent aussi le réseau« , précise-t-elle.
Dans un communiqué commun publié hier, les quatre organisations syndicales représentatives de l’entreprise (CGT-Cheminots, Sud Rail, Unsa-Ferroviaire et CFDT Cheminots), ont salué le travail « exemplaire » des cheminots et dénoncé « des actes inacceptables contre le service public« .
MH P