L’expertise des grands opérateurs
Tandis que les effets bénéfiques du verdissement des parcs apparaissent déjà (comme à Paris où la RATP, en dix ans, a pu réduire de moitié les émissions de polluants dues aux autobus), et que les performances des différentes filières énergétiques dites « propres » ne cessent de progresser, des nuages imprévus sembleraient assombrir l’horizon, avec l’intention de l’Union Européenne d’interdire, dès 2030, l’achat de bus au biogaz, ou encore les réticences plus nombreuses de certaines communes à accueillir, sur leur territoire, de nouveaux dépôts.
Quelles conséquences possibles sur la poursuite des efforts engagés ? Devra-t-on infléchir certains choix préalables en matière de mix énergétique ? L’irremplaçable expérience et l’expertise désormais capitalisée par les grands opérateurs est-elle suffisamment mise à profit par la collectivité ? Comment la valoriser davantage encore ? Quelles solutions proposent aujourd’hui l’industrie -et tout spécialement les constructeurs- pour avancer toujours plus loin dans la transition énergétique ? Comment les opérateurs peuvent-ils « surfer » sur cette mouvance pour promouvoir l’image du bus aux yeux des voyageurs, tout en le rendant davantage encore attractif ? Ces questions, parmi beaucoup d’autres, devraient être abordées à la prochaine conférence Bus organisée par VRT, qui coïncidera avec l’achèvement du programme « Bus 2025 » piloté et mené à son terme, dans les temps, par la RATP.
(Ph. H.)