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Raymond Couderc : pourquoi il faut une gare nouvelle à l’est de Béziers

17 Avr 2012

Gares

Mis à jour le 23 mai 2017

La gare, il lui faut une localisation stratégique : qu’elle soit facile d’accès en voiture ou en TER et qu’elle puisse drainer un maximum de voyageurs des alentours. C’est le point de vue que défend le sénateur-maire (UMP) de Béziers pour la future gare TGV de la LGV qui reliera Montpellier à l’Espagne via Perpignan, espérée à l’horizon 2020. Et c’est précisément ce qui le fait opter pour une gare nouvelle à l’est de Béziers, sur la commune de Villeuneuve-lès-Béziers. « Au carrefour des autoroutes A9 allant de l’Espagne à la vallée du Rhône et A75 de Béziers vers Clermont et Paris, la gare “Béziers-Cap-d’Agde” pourrait attirer un million de voyageurs en plus qu’une gare située entre Béziers et Narbonne, assure le président de Béziers Méditerranée. De plus, je ne suis pas contre une deuxième gare à Narbonne, pourquoi pas ? »
Accusé par son opposition municipale d’avoir fait ce choix « seul et contre tous » et de rêver en imaginant qu’il puisse y avoir deux gares, une à Béziers, l’autre à Narbonne, l’élu rappelle d’abord qu’une gare située entre les deux villes, « c’est précisément ce qu’on ne veut plus : la gare des betteraves ! Dans la région, on dirait la gare des harmas, la terre abandonnée après l’arrachage des vignes… s’exclame-t-il. La gare serait de surcroît entourée de zones inondables ». Ensuite, que le surcoût lié à l’édification de deux gares « est tout à fait mineur : c’est l’équivalent de la construction de 4 km de LGV en zone plate. » Autre avantage mis en avant : le raccordement possible à la ligne classique sur 7 km, donc la liaison avec les TER à Béziers.
De fait, la gare aurait plus de 500 000 habitants – dont les Narbonnais –  à moins de 40 mn de voiture. Elle serait utile à quelques-uns des 400 000 estivants de la région et permettrait en outre de maintenir l’activité touristique toute l’année. « 3 heures 15 sur un Paris – Béziers, ça permet de venir pour des week-ends prolongés, comme cela se fait dans le Lubéron ou à La Rochelle… » Alors que la décision devrait être prise en fin d’année, l’édile affirme ne pas vouloir « de compétition violente avec Narbonne ». Tout en estimant que les difficultés techniques sont plus complexes pour une gare à l’ouest de Narbonne, « à cause des faisceaux ferrés dans trois directions, Toulouse, Montpellier et Perpignan ». Une gare que d’ailleurs « les Biterrois n’iraient pas rejoindre vu la distance, ils préféreraient aller à Montpellier », estime-t-il. Il précise aussi avoir le soutien des élus d’Agde et de Pézenas. « Et de tous les maires de l’agglomération Béziers Méditerranée. Lors du vote du Scot sur les 87 communes, la gare à Béziers est n’a eu que deux voix contre. » Raymond Couderc évoque aussi la mixité prévue de la ligne, contre laquelle il s’est toujours élevé car « ça ne marche pas en Allemagne ni au Japon, et cela renchérit le chantier de 30 %, alors qu’on parle en milliards d’euros ! rappelle-t-il. Pour traverser les Corbières, il faut une douzaine de tunnels au prix faramineux. Franchement, à côté, la question de la gare, c’est peanuts ! »
    

Cécile NANGERONI
 

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