Incendie du Paris - Munich : la SNCF et la DB relaxées
Relaxées, la DB et la SNCF. Condamné à un an de prison avec sursis, l’accompagnateur de la voiture-lits allemande, considéré comme seul responsable « direct » de l’incendie du train Paris – Munich qui avait fait douze morts et huit blessés le 6 novembre 2002. Les deux compagnies et l’accompagnateur étaient prévenus pour homicides et blessures volontaires. C’est le verdict rendu le 16 mai par le tribunal correctionnel de Nancy, épilogue de deux semaines de procès au mois du mars. Un épilogue provisoire ? C’est ce que laisse entendre l’un des avocats des victimes, pour qui « on peut avoir l’impression que c’est le lampiste qui est puni ». Il a immédiatement demandé au parquet d’être « cohérent » et de faire appel. Car les condamnations sont en effet loin des réquisitions du parquet. Dénonçant les normes de sécurité « a minima », il avait requis 150 000 euros d’amende à l’encontre des deux compagnies ferroviaires.