Veolia-Transdev, ça va chauffer à Madrid
La convention annuelle du club des élus et techniciens des villes Transdev (Trans.cité), qui se tient cette année le 28 septembre à Madrid, devrait être mouvementée. Le président du club, Marc Baïetto, et quelques-uns de ses soutiens souhaitent queTrans.cité devienne un club d’élus et de techniciens ouvert à tous les réseaux, ce qui semble difficilement acceptable pour Veolia-Transdev (VTD). Au-delà du club, plusieurs agglomérations questionnent la présence de Transdev, devenue Veolia-Transdev dans le capital de leur SEM de transports. A Grenoble, les dés semblent déjà jetés, et personne ne semble plus douter que, lors du prochain renouvellement de la DSP, l’agglomération changera de partenaire industriel. A Nantes, Transdev semble être en ballottage. Attachée à sa SEM, l’agglo qui a renouvelé son contrat récemment s’interroge sur l’opportunité de changer de formule. Faute de données nouvelles, certains évoquent l’entrée d’un partenaire financier au capital ou un passage en SPL. A Strasbourg, on avance, comme souvent, avec prudence, mais la menace est tout juste voilée, la ville de Roland Ries peut basculer. Du côté de Montpellier, enfin, on réserve les commentaires sur l’évolution de la gouvernance du réseau à l’après-Madrid.
A Madrid, VTD compte donner des gages de sa future bonne conduite. Trois mesures doivent être annoncées par le président de VTD, Jérôme Gallot, dont voici les deux premières : l’adoption d’une charte de Trans.cité et la création d’un pacte d’actionnaires à l’usage des SEM. Cet outil permettrait à chacun des actionnaires de définir ce qu’il attend de l’autre et de circonscrire la collaboration (voir l’article complet et l’entretien avec Marc Baïetto dans le numéro 527 de VR&T, paru mercredi 21 septembre).