Systra vise les 600 millions de CA en cinq ans
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Un an après l’accord entre la RATP et la SNCF sur Systra, Pierre Mongin (président du conseil de surveillance) et Guillaume Pepy (vice-président) ont présenté le 26 octobre avec Pierre Verzat (président du directoire) les perspectives du nouveau Systra. Le groupe, qui pèse maintenant, avec la consolidation d’Inexia (filiale SNCF) et de Xelis (filiale RATP) 400 millions de CA, doit atteindre en cinq ans un CA de 600 millions d’euros, le doublement à 800 millions restant à l’horizon. La fusion d’Inexia et de Xelis dans Systra est prévue pour le premier semestre 2012. Année qui s’annonce très difficile, mais les commandes enregistrées ou en vue permettront de suivre le plan de marche. Cependant, déplore Pierre Mongin, en France, « les collectivités locales souffrent d’un accès difficile à la ressource » financière. Et la crise, dit Guillaume Pepy peut « étirer les projets ». Et elle pourrait atteindre durement les pays émergents. Pari du groupe : les besoins d’équipement sont tels que ces pays ne pourront repousser longtemps leur effort. Systra, très présent en France (44 % du CA), en Europe, au Moyen-Orient et au Maghreb, veut mieux s’implanter en Asie-Pacifique et, à l’avenir, au-delà des Bric, dans une douzaine de nouveaux pays émergents.