Journée d’action européenne contre la poursuite de la libéralisation
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12,75 %. C’était, selon la SNCF, le taux de participation des cheminots à la grève le 8 novembre. Les syndicats de cheminots ne s’attendaient toutefois pas à un gros impact, ce mouvement s’inscrivant dans la journée d’action européenne lancée par la Fédération européenne des travailleurs de transports pour peser dans les débats qui doivent avoir lieu les 14 et 15 novembre au Parlement européen sur la révision du premier paquet ferroviaire. La CGT dénonce notamment la volonté de la Commission « d’aller plus loin dans la séparation entre les gestionnaires d’infrastructure et les entreprises exploitantes ». Selon elle, le statut des cheminots serait aussi clairement remis en cause. Autant de questions qui sont au cœur des Assises du rail lancées en France depuis septembre. La CFDT appelle d’ailleurs les cheminots à participer à une autre journée d’action, le 15 novembre, pour dénoncer le dumping social à l’occasion de l’assemblée plénière de ces Assises, appelant notamment les conducteurs à faire siffler leur train à 12 heures précises.