Infrastructures : le Snit en marche arrière
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Le projet de Snit présenté le 17 novembre par le gouvernement est en retrait par rapport aux précédentes versions du texte. Qui plus est, cette version doit-elle être corrigée du fait de « la récente aggravation de la dette publique ». Les projets sont bien là, mais leur réalisation est de moins en moins contraignante. On est passé du « souhaitable » au « champ du possible ». De plus, « l’effort de maintenance sera prioritaire sur le développement des infrastructures ». Sur un effort total annoncé de 245 milliards d’euros en 25 ans, 105 milliards doivent être consacrés à l’optimisation des réseaux et 140 milliards au développement. Or un engagement de 60 % des dépenses de développement semble raisonnable, alors qu’une « très grande partie des dépenses nécessaires d’optimisation des réseaux devrait pouvoir être engagée ». Le Conseil économique, social et environnemental doit émettre un avis en février sur le Snit.