Georges Labazée menace de ne plus payer pour la LGV
« Je ne peux pas envisager un seul instant que cette grande partie du Sud-Ouest, qui va de Bordeaux à Bayonne, puisse être délaissée quand nos voisins espagnols seront en situation de connexion, en 2017 », a écrit Georges Labazée, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques (PS), cité par nos confrères de Sud-Ouest. Il réagissait aux déclarations de Nathalie Kosciusko-Morizet à propos des LGV et de leur pertinence économique peut-être limitée. Il a donc menacé de « suspendre les paiements pour le financement départemental pour la LGV Tours – Bordeaux ». Avant d’ajouter : « La LGV, outil fondamental de l’aménagement du territoire et du développement économique, ne peut s’arrêter à Bordeaux et reprendre à Saint-Sébastien. C’est bien la cohérence et la pertinence du corridor ferroviaire Atlantique qui est ici en jeu. C’est tout simplement la continuité d’un itinéraire majeur et stratégique pour notre pays et pour l’Europe qui se trouve remis en question par les déclarations de Nathalie Kosciusko-Morizet… »