RATP-Stif : la ponctualité au cœur du nouveau contrat
Ce 16 mars, les présidents du Stif et de la RATP devraient signer le contrat qui va les lier pour les quatre années à venir. Fruit de longues négociations, il vise à fixer des objectifs « le plus proche possible des attentes liées au vécu des voyageurs. » Ils doivent donc être placés au cœur du dispositif de mesure de la performance. Or leur préoccupation majeure, c’est la régularité. Conséquence directe : le poids de la ponctualité dans le système global d’incitation financière augmente de plus de 50 % par rapport au contrat précédent. Autres nouveautés : sur le RER comme sur le métro, la distinction est faite entre heures de pointe et heures creuses. Parallèlement, un suivi des trains supprimés sur les branches y est introduit. Côté métro, les indicateurs sont revus, avec une incitation à la performance de production en heures de pointe, un suivi du temps d’attente en heures creuses. Globalement, toujours pour une meilleure prise en compte des avis des voyageurs, le poids de l’enquête de perception passe de 1 % à 10 % de l’enveloppe d’incitation financière. Sans compter « un programme d’investissements sans précédent », le nouveau contrat est pour la première année de 1,9 milliard d’euros.