Michel Vauzelle défend le Cévenol
Environ 300 personnes, dont de nombreux élus, se sont rassemblées le 10 novembre à Nîmes pour défendre le Cévenol, qui relie actuellement Clermont-Ferrand à Nîmes et Marseille. Car à compter du 7 décembre, ce train ne circulera plus entre Nîmes et Marseille, la SNCF jugeant ce tronçon surchargé, tout comme la gare Saint-Charles. Or, « cette ligne directe entre l’Auvergne et la Provence est très ancienne et permet, pour une part, de pallier la rareté des liaisons ferroviaires entre le Gard et les Bouches-du-Rhône tout en densifiant les fréquences entre Marseille, Miramas et Arles », argumente le président du conseil régional (PS) de Paca, Michel Vauzelle, dans un communiqué. Le Cévenol fait partie des 40 trains d’équilibre du territoire, mais, si la liaison ne va plus jusqu’à Marseille, les élus craignent son déclassement. La ligne, qui souffre déjà de nombreux dysfonctionnements et retards, cesserait alors d’être nationale et devrait être gérée par les conseils régionaux.