Les élus du sud-ouest optimistes sur la LGV Bordeaux – Toulouse
« Il n’y a qu’une question : le chantier de la LGV débutera-t-il en 2017-2018 ? » C’est ce qu’a déclaré Martin Malvy, lors d’un colloque organisé à Toulouse à l’initiative d’Eurosud Transport, le lobby en faveur de la liaison à grande vitesse. Pour le président de la région Midi-Pyrénées, les doutes appartiennent désormais au passé même si l’Etat semble tergiverser sur un projet de 7,8 milliards d’euros. Toulouse est aujourd’hui en France la seule métropole régionale qui ne soit pas reliée au réseau grande vitesse et la remise à plat du Snit ne menacerait le projet que sur la question des délais. « Le ministre nous a rassurés », renchérit Pierre Cohen, maire de Toulouse et président de la communauté urbaine du Grand Toulouse. « Notre ligne est certainement celle qui sera retenue ». Même s’il concède que « tous les ministres des Transports nommés ont eu le tournis en voyant la liste des grands projets » ! Selon eux, Frédéric Cuvillier a priorisé les grands projets en fonction de critères, « et nous remplissons ces critères », assène Pierre Cohen. Il dit cependant rester « vigilant » concernant la prochaine réforme des collectivités locales, qui pourraient avoir un impact sur les modalités de financement des projets…