Pierre Camani attend le TGV à Agen en 2016 ou 2017
Perçue comme « un outil de développement, d’attractivité pour le département », la LGV SEA au-delà de Bordeaux a les faveurs du président PS du conseil général et sénateur du Lot-et-Garonne, qui s’est exprimé sur une radio locale, 47FM. Mais, dans le même temps, Pierre Camani reste très réservé quant au mode de financement : « Le Lot-et-Garonne n’a pas la capacité de financer à hauteur de ce que demande l’Etat, même si le conseil général a été un des premiers à dire oui pour le tronçon Tours – Bordeaux. […] A l’horizon 2016 ou 2017, Agen sera à trois heures de Paris », a-t-il assuré. Pas les moyens ? Pourtant, le département verse plus d’un million d’euros au budget de fonctionnement de la ligne aérienne Agen – Paris, pour trois rotations quotidiennes… « Elle coûte cher mais c’est un investissement pour le Lot-et-Garonne tant que nous n’avons pas la LGV », a-t-il justifié.