Pour Eric Quiquet, les transports sont des biens de première nécessité
« On avait crié au loup sous Fillon quand la TVA est passée de 5,5 à 7 % », rappelle le vice-président (EELV) chargé des Transports de Lille métropole. Maintenant que la décision est prise de passer à 10 %, c’est, pour Eric Quiquet, « un mauvais coup ! ». L’élu lillois est amère : « On n’a pas fait l’alternance pour majorer la TVA dans les transports publics. Je n’avais pas vu cela dans les tracts socialistes… » Moyen d’éviter cette bévue ? « Nous demandons que les transports en commun soient considérés comme des produits de première nécessité, justifiant une taxe à 5 %. » A défaut, il prédit : « La droite a traîné le bouclier fiscal comme un boulet, cette hausse de la TVA risque d’être celui de la gauche. »