Snit : la région Midi-Pyrénées s’inquiète
Le président de la région Midi-Pyrénées Martin Malvy (PS) a prévenu le 12 avril qu’il accepterait très mal que la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse soit remise en cause à la suite de l’examen, actuellement en cours, de la pertinence d’une série de grands projets. « Si le projet n’est pas retenu, ce serait un vrai sujet, un vrai problème », a-t-il indiqué, en rappelant que les collectivités de Midi-Pyrénées ont accepté de participer au financement de la liaison Tours – Bordeaux afin qu’elle soit prolongée jusqu’à Toulouse. Si la ligne Bordeaux – Toulouse était recalée, « on arrêterait immédiatement de payer pour Tours – Bordeaux, mais ce serait dramatique. Toulouse est la 4e ville de France et Midi-Pyrénées est une immense région […], on ne peut pas imaginer que la métropole toulousaine ne soit pas reliée au réseau à grande vitesse », a-t-il ajouté.
Rappelons qu’une commission mandatée par le ministère des Transports est en train de hiérarchiser les projets contenus dans le Schéma national des infrastructures de transports (Snit), dont le montant avoisine les 245 milliards d’euros. Le rapport est attendu en juin.