SNCF : l’Etat prêt à renoncer aux 500 millions d’impôts et de dividendes
Actuellement devant le Conseil d’Etat, le projet de réforme ferroviaire pourrait être discuté au Parlement au cours du premier semestre 2014 en raison d’un calendrier parlementaire chargé, a indiqué le 27 août Frédéric Cuvillier. Le ministre des Transports a également précisé que l’Etat était prêt à renoncer aux 500 millions d'euros annuels générés par les dividendes et l'impôt sur les sociétés acquittés par la SNCF, pour résorber l'endettement du système ferroviaire. « Il y a quelque chose qui n'a pas beaucoup de sens, c'est que l'on ait des dividendes et que l'on reçoive des impôts sur un système ferroviaire qui lui-même est lesté de 32 milliards de dettes. Donc cet effort-là, nous le ferons », a déclaré le ministre. Mais il souhaiterait aussi que les groupes SNCF et RFF précisent comment ils comptent concrètement réaliser les économies qu’ils se sont de leurs côtés engagés à faire : 500 millions d’euros, grâce aux gains de productivité engendrés par leur réunification au sein d'un gestionnaire d'infrastructure unifié et 500 autres millions d'économies en interne à la SNCF.