GPSO : le ministre arrête un tracé
A la suite des recommandations de la Commission « Mobilité 21 », Frédéric Cuvillier a arrêté le 23 octobre le tracé définitif du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) et défini un schéma de réalisation en deux phases. La première comprenant deux lignes nouvelles : d’une part, entre Bordeaux et Toulouse, avec l’objectif d’une mise en service à l’horizon 2024 – Toulouse sera alors à 3 h 10 de Paris – pour un coût évalué à 5,9 milliards d’euros ; d’autre part, entre le Sud-Gironde et le raccordement nord de Dax, mettant Bayonne à 3 h 25 de Paris pour une mise en service à l’horizon 2027 et un coût de 3,2 milliards d’euros. La seconde phase sera constituée de la LGV entre Dax et la frontière espagnole envisagée au plus tard en 2032. Le ministère ajoute que la première phase fera l’objet d’une enquête préalable à la DUP au premier semestre 2014 et que les aménagements des lignes existantes aux abords des agglomérations toulousaine et bordelaise seront présentés à des enquêtes publiques spécifiques concomitamment. Quant à la seconde phase, elle fera l’objet d’un approfondissement des études. Immédiatement, les deux présidents de région concernés, Alain Rousset en Aquitaine, et Martin Malvy en Midi-Pyrénées, se sont réjouis de ces « arbitrages positifs », d’un choix qui « démontre pleinement la pertinence du combat mené » par ces deux régions, louant un gouvernement qui « refuse le fatalisme ».